Ultr’Ardèche, analyse d’un ultra bonheur…
Le samedi 12 mai 2012, j’ai couru la première édition de l’Ultr’Ardèche, course de 212km sur route avec 4200m de dénivelé positif répartis sur 11 cols. C’est un format similaire à la fameuse Badwater qui a lieu chaque été dans la vallée de la Mort en Californie et que j’ai eu la chance de courir en 2010. Même format mais climat différent : chaleur écrasante et vent brûlant aux USA et températures contrastées et vent glacial sur les hauteurs ardéchoises, où la fameuse burle souffle fort fort.
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Cannonball 2007, Rock'n Roll is not dead !
Le récit joyeux d'une folle épopée nocturne de 125km entre le Verdon et le Cap Ferret, la côte girondine sur toute sa longueur du nord au sud. Avec l'odeur des pins et le vent de l'ocean, un régal...
Avant de vous laisser courir au milieu de ces mots nocturnes, j'ai aussi une grosse pensée pour mon copain d'enfance Denis, océanographe, tragiquement disparu en juin dernier lors d'une campagne de mesures dans des baïnes landaises et pour mon ami Michel, planétologue, coureur de comètes et diseur de cieux parti il y a deux ans mais qui s'obstine encore à prendre mes foulées. Le périple qui suit m'a souvent ramené près d'eux.
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Naufrage à Millau 2003
1er septembre : le retour sur Toulouse et au travail se passe bien. Millau arrive à grands pas. Ce sera mon 7eme et si tout se passe bien mon dernier. Me préparer correctement pour une telle course et mener de front vies familiale & professionnelle devient compliqué... J'ai fait de bonnes sorties "chez moi" à Lacanau sur des parcours de rêves. 28 ans que j'y cours et toujours autant de plaisir(s) et d'émotion(s). A chaque fois, j'y mesure la chance que j'ai à y courir libre, heureux, sans soucis et en bonne santé. Je pense aussi souvent à des amis, des parents qui sont partis ou loin et qui me manquent. Et puis toujours je me souviens de mon enfance à courir avec mon père que j'admirais plus que tout, qui courait des 100 kms... Son premier, c'était Belvès 77, j'allais avoir 10 ans et à son retour je me souviens qu'il avait pris un bain et que j'avais regardé "ce héros" avec les marques d'un bronzage à travers le maillot à résilles "Ron Hill" que tous portaient. Mes idoles s'appelaient Cottereau, Le Potier, Gennari, Brengues... J'avais l'impression que mon père revenait d'un endroit dangereux et incertain. J'en rêvais.
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