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  • 100km de Saint-Estève 2005 en ... tranches de vie

    stEsteve05aLa fin de l'année approche, une année curieuse, dense, riche, contrastée, parfois éprouvante et qui semble presque faire plus de quatre saisons et compter plus de nuits que de jours. Mais finalement, je veux penser que des journées inondées de soleil assurent un sentiment qui tanguent vers l'optimisme au gré de la pleine mer des « 340km et Fanette », des vagues familiales et des courants professionnels.
    Bref, une année qui compte et qui symbolise plus qu'elle ne matérialise une étape dans ma vie de coureur. C'est ma trentième saison et malgré mon envie, j'ai du renoncer à Millau, mon repaire d'écorché courant, mon repère de coureur liquidateur d'angoisses.

  • 24 heures de Lombez 2008 : Toto ? Il court derrière l'église

    Dsc 9895Dimanche 28 septembre 2008, 10 heures. Partout en France, des coureurs d'ultra devenus boiteux rentrent d'un pèlerinage aux 100 kilomètres de Millau. En fidèle de cette épreuve, je devrais en être. Mais non.

    Face à la halle et la cathédrale de Lombez, la place aux briques rouges éclate dans le soleil de l'automne. Michel, l'organisateur d'une épreuve de 24 heures superbe d'humanité, éclate en sanglots dans mes bras. Je ne vaux pas mieux. La fatigue sans doute. C'est sûr, même. Les émotions aussi. Peut être... Sûrement en fait. Mais je suis fort alors je ne peux pas avouer que ma gorge se tord, m'étrangle. Pensez donc, je viens de remporter mon premier ultra. C'est sûr je suis fort. Hé, j'vais pas fondre en larmes, me mettre en poudre. Pas là, pas maintenant. J'attends ces secondes de légèreté depuis des siècles, des bornes, depuis des nuits de rêves, de cauchemars d'échecs aussi parfois.

  • Aulnat 2007 : Parenthèse enchantée en Circadie

    IMG 1309Le dimanche 23 septembre 2007, je foulais avec mon comparse Sylvain la plage du Cap Ferret à l'issue d'une magnifique nuit d'échappée belle au travers de « mes » forêts. Encore la tête dans ces étoiles, j'écrivais quelques deux soirs plus tard :
    «  On raconte parfois qu'il y a trois personnes en nous. Celle que l'on voudrait être, celle que l'on croit être et celle que l'on est vraiment. Je me fiche de la dernière. Je peux à cet instant me regarder en face, dans mon miroir intérieur. L'eau du miroir est redevenue claire. Je suis apaisé. Celui que je rêve d'être et celui que je crois être ne renvoient qu'un reflet. Laissez moi encore rêver...(.) Subsiste surtout au fond de moi une envie d'aller voir plus loin. Courir plus longtemps pour ouvrir d'autres portes en découvrir en moi d'autres espaces. Le corps est une machine extraordinaire, détentrice de ressources incroyables, capable de choses que l'on pensait infaisables. Le corps peut tout cela. Mais il faut aussi avoir la sagesse d'écouter ce corps, trouver son équilibre, se mettre en harmonie.Vastes programmes, belles perspectives. »

  • Badwater 2010 : le film de notre course

    Nous avons eu la chance d'avoir avec nous Pascal David dans l'équipe Badwater 2010. Pascal a ramené de cette course et des 10 jours du voyages des heures d'images dont il a extrait ce joli petit film de 13 minutes.
    Un film fait dans l'esprit particatif de toute l'aventure. Du matériel de prise de vue prêté par Thierry Gentet de Mira Productions, des musiques concoctées et offertes par HelmutR et Oncle Jack, bref, l'éclate de A à Z...

    Après tout ce temps, c'est toujours beaucoup d'émotion(s) pour nous à regarder ces images. Ca rappelle forcément de belles choses, parfois difficiles comme sur la seconde journée. A ne pas rater, les nombreux arrêts pour les soins du corps et de l'âme avec Nathalie et Philippe et surtout après 3'55 de film, la véritable escroquerie de notre aventure, les paroles de Philippe "Profite du petit air frais!..."  Tu parles, il faisait alors une chaleur à mourir et seul un air brûlant traversait le paysage...

  • Badwater 2010 : Récit brûlant d’un bling-bling finisher…

    Badwater 2010, le thermomètre Cela aurait pu être une histoire sportive. Cela aurait pu être une performance physique. Cela avait l’apparence d’un projet sportif : trois ans de préparation pour la course réputée la plus dure au monde sur route, 217km avec la Death Valley, 4000m de dénivelé cumulé et 50°C à l’ombre.
    Ce fut bien plus que ça. Un projet de vie, un groupe qui partage l’aventure avec des collégiens, des amis, des proches, avec l’Association Fanette. Au final la road movie californienne de gamins turbulents tous quadra ou quinquagénaires. Un voyage vers un essentiel qui ne fait pas oublier qu’il n’est pas l’essentiel mais qui laisse penser qu’il y aura eu un avant différent de l’après et surtout un pendant de grande saveur…

  • Fli Lyte 3 de Topo Athletic aux 100km de Millau, test ultime !

    Dans la très longue descente de Tiergues vers Satin-Affrique au km70. Toujours le confort au niveau des pieds...J'ai utilisé la Fli Lyte 3 de Topo Athletic lors des 100km de Millau 2019 et c'était divin !
    Après avoir utilisé la Fli Lyte 1 aux 100km de Pia en 207, puis testé la Fli Lyte 2 en long en large et en travers, j'ai fait le choix de la légéreté et du dynamisme pour l'édition 2019 de Millau. Après une préparation estivale avec du long et du dénivelé, notamment sur des routes de cols savoyards, j'ai choisi de prendre le départ chaussé des Fli Lyte 3. Pas certain de les conserver aux pieds 100km durant, surtout sur le parcours exigeant de Millau, j'avais confié à mon (remarquable et remarqué) suiveur à vélo Laurent, une paire de Topo UltraFly plus confortables au cas où le besoin se serait fait sentir.
    Contre toute attente, j'ai conservé les Fli Lyte 3 tout du long sans jamais ressentir le moindre manque de confort ou la moindre sensation de manque d'amorti. La large toebox a fait merveille et sa légéreté et la sensation d'une foulée dynamique m'ont permis de me régaler au niveau des sensations faute de l'avoir fait au niveau de la performance...

  • La plus belle...

    Parcours 100km MillauTout ce que j'aime dans et autour de la course se catalyse chaque année, le dernier samedi de septembre, "jour de Millau". Les années où je n'y suis pas, j'y pense depuis l'heure du départ durant 24 heures délai maximum autorisé, m'imaginant les coureurs dans ces lieux que j'aime. Je vois alors le serpentin multicolore de chaque côté du Tarn sur la première boucle. Je ressens un petit pincement au moment où j'aurais pu aborder la deuxième boucle. Aller me retrouver face à moi-même dans Tiergues, sur les lieux même où j'ai constaté en 2003 ma faiblesse. Et puis cette joie à l'arrivée, ce sentiment de plénitude, de fierté aussi. Cette certitude que je suis bien vivant par delà ce parcours si difficile.

    Et tous ces bénévoles. Leur dévouement, leurs sourires. Et parfois ces spectateurs qui scrutent votre passage sur le parcours, cherchent votre prénom sur la liste des partants et vous encouragent avec chaleur à vous en nouer la gorge.

    J'aime cette course, plus que toute autre. J'en ai pourtant couru des centaines, à pied, en triathlon. Mais les choses les plus intenses, les plus belles, les plus dures aussi, elles sont là-bas, ou plutôt là-haut, quelque part entre Millau, le Rozier et Sainte-Afrique. Je vais y revenir, c'est sûr. Ceux qui ont lancé cette épreuve, ceux qui la portent aujourd'hui ne se doutent peut-être pas de l'engouement qu'elle suscite, de ce bonheur qu'elle procure. Alors, je n'aurai sûrement jamais l'occasion de le leur dire, à tous ces organisateurs, ces bénévoles, aux Cottereau, Vidal et Brefuel, merci, merci et merci. Voilà, c'est bête, ils ne le liront sûrement pas, mais merci pour tout.

  • Millau 2006, le meneur (qui manquait vraiment) d'allure...

    Dans un moment de folie, j'ai accepté d'être meneur d'allure 9 heures. Objectif largement atteint et même dépassé puisque j'ai mis 9h37. Voilà, maintenant, passons aux détails en six tableaux. Sortez vos parapluies, sortez vos mouchoirs, servez vous une bonne mousse, buvez la à notre santé. Chut, ça va commencer...

  • Millau 2010 : Adieu Millau, nous nous sommes tant aimés...

    Deux mois et demi après la Badwater, je me dis qu'un petit passage 100% plaisir aux 100km de Millau serait sympathique, histoire de retrouver ce parcours et tous les copains. Quelques columérins qui avaient gouté l'Ultra en venant partager mes sorties longues pré-Badwater se lancent dans le grand bain à cette occasion et j'ai très envie de les voir en action, histoire de capter leur émotion sur ce mythe.
    Je ne m'en suis jamais caché, j'ai un attachement particulier à Millau. J'y suis allé enfant pour suivre mon père en vélo puis en 1986, j'avais 18 ans, je l'ai fait pour la première fois. Cette année 2010 sera mon dixième passage et je l'espère, ma neuvième arrivée..

  • Millau, présentation & parcours

    Parcours 100km Millau

    Les 100km de Millau, quel beau sujet de dissertation !... Son parcours ? Un paradis ou un enfer, c’est selon. Onze participations m’ont offert une palette contrastée des différents endroits. Mais oui, je connais bien ce parcours découvert en 1981 en suivant mon père à vélo. Cinq ans plus tard, j’ai à peine dix-huit ans et c’est ma première participation, douze heures de souvenirs fabuleux.
    C’est peu de dire que j’aime cette course. Je l'aime terriblement, avec passion, émotion et respect. Respect pour tout, autant pour les gens qui font de cette course une fête que pour les paysages. Ces 100km ne sont pas une course, c'est MILLAU. Ça ne se raconte pas, ça se vit de ton son être, de ton son corps, de toute sa tête, de tout son cœur. Un monument, la doyenne des courses de ce format en France.

  • Mini Mil Kil 2009 : J'ai couru au milieu des étoiles

    Mini Mil Kil 2009, Vincent ToumazouSur la route de la Badwater 2010, la Mini Mil Kil (200km entre Rodez et Sète, 3200m de dénivelé positif cumulé) s'est imposée comme passage obligé par sa ressemblance à des milliers de kilomètres de la Death Valley.Et en cette fin août, la météo va être notre alliée. En faisant grimper très haut le mercure des thermomètres, elle va transformer ce qui aurait pu n'être qu'une simple balade en une véritable répétition générale, chaleur et difficultés du parcours comprises. Plus de 26 heures d'efforts vont couvrir de succès cette aventure partagée empreinte d'humanité et de bonheurs simples. Comme un rêve éveillé dans une nuit d'étoiles...

  • Ultr’Ardèche, analyse d’un ultra bonheur…

    Ultr'ardeche 2012, sommet col au km75Le samedi 12 mai 2012,  j’ai couru la première édition de l’Ultr’Ardèche, course de 212km sur route avec 4200m de dénivelé positif répartis sur 11 cols. C’est un format similaire à la fameuse Badwater qui a lieu chaque été dans la vallée de la Mort en Californie et que j’ai eu la chance de courir en 2010. Même format mais climat différent : chaleur écrasante et vent brûlant aux USA et températures contrastées et vent glacial sur les hauteurs ardéchoises, où la fameuse burle souffle fort fort.

  • Ultrafly 2 de Topo Athletic, tranquille, conforable et accessible

    TopoUltrafly2L'Ultrafly 2 de Topo Athletic a accompagné la prépartaion des 100km de Millau 2019 dans un confort de pullman...
    Pour compléter ma connaissance de la gamme Topo Athletic (dont je suis ambassadeur) et après avoir essayé les modéles ''route'' en drop 0 et 3mm, j'ai reçu ce modèle au drop de 5mm. Après une période d'accoutumance, j'ai apprécié un confort total qui ne grignote pour autant pas le dynamisme de la marque que j'apprécie tant. Ceci en fait certainement une excellente base d'entrée pour celles et ceux qui voudraient commencer à utiliser ce type de chaussures sur route.
    Bref, j'en suis fan et je les conseille sans réserve. 

Le livre

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Topo
Mon partenaire "chaussures" depuis 2018. J'en suis l'ambassadeur.

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2018, Ambassadeur Topo Athletic

100kmPia2017 toumazouJe suis depuis mars 2018 ambassadeur de la marque Topo Athletic qui fabrique d'excellentes chaussures de running à "drop réduit", 0 à 6mm.
J'avais testé la Fly Lite avec succès et surtout beaucoup de plaisir lors des 100km de Pia en novembre.
J'ai donc récemment reçu une première dotation avec  la version 2 de cette chaussure Fly Lite que j'aime beaucoup avec son drop de 3mm. Je ne manquerai pas de la tester intensivment très bientôt et de vous faire un retour d'expérience comme on dit dans le spatial.

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It's been so long...

ToumazouEntorse smallVoilà bien logntemps que le site n'a pas été mis à jour. La faute à la vie en général et des priorités mises sur bien d'autres choses du quotidien.
Depuis que je travaille à Bruxelles, j'ai evidemment moins de place pour la course : peu d'espace pour courir, peu de temps, plus de fatigue et donc moins d'envie. Moins de disponibilité aussi pour écrire et mettre à jour le site. Une famille en expatriation demande pas mal de disponibilité et d'énergie.

J'ai bein fait quelques courses mais sans possibilité de performances. Et quand c'était l'objectif, il n'était pas atteint. J'ai aussi fait de bonnes conneries, comme ce trail de 76km peu technique où je me suis tordu la cheville au départ mais que j'ai couru néanmoins durant 7 heures ce qui m'a valu le résultat de la photo.

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Les 100km de Pia pour mes 50 ans

100km Pia 2017Comment célébrer "dignement" un anniversaire des 50 ans qui vous travaille?
En courant un 100km, ceux du Spiridon Catalan en l'occurrence. Simple, non?
C'est donc ce que j'ai fait le samedi 4 novembre 2017. Au programme de ce jour, une température agréable, des organisateurs au petit soin, des copains retrouvés et croisés 20 fois sur cet aller-retour à courir 10 fois.

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Instantanés...

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Qui suis-je ?

Vincent Toumazou

à Méditer

guillemet-openLa terre, c'est le Paradis, le seul que nous ne connaîtrons jamais. Nous le comprendrons le jour où nos yeux s'ouvriront. Inutile d'en faire un Paradis, c'est le Paradis. Nous n'avons qu'à nous rendre dignes de l'habiter. L'homme nanti d'un fusil, l'homme qui a le meurtre dans le coeur est incapable de reconnaître le Paradis même si on le lui montre."
Henry Miller, Le cauchemar climatisé

Lexique

courir : v. i., se déplacer en agitant les jambes ou les pattes comme pour marcher mais à vitesse plus élevée.

simplement : adv., de façon simple, facile à comprendre.

plaisir : n. m., sensation, émotion, agréable de satisfaction.

envie : n. f., besoin qu'on a le désir de satisfaire.

bien-être : n. m., sentiment de bonheur, d'aisance spirituelle.