Vincent Toumazou
Contact

- Webmaster - Coureur - Partageur de savoirs
Cela aurait pu être une histoire sportive. Cela aurait pu être une performance physique. Cela avait l’apparence d’un projet sportif : trois ans de préparation pour la course réputée la plus dure au monde sur route, 217km avec la Death Valley, 4000m de dénivelé cumulé et 50°C à l’ombre.
Ce fut bien plus que ça. Un projet de vie, un groupe qui partage l’aventure avec des collégiens, des amis, des proches, avec l’Association Fanette. Au final la road movie californienne de gamins turbulents tous quadra ou quinquagénaires. Un voyage vers un essentiel qui ne fait pas oublier qu’il n’est pas l’essentiel mais qui laisse penser qu’il y aura eu un avant différent de l’après et surtout un pendant de grande saveur…
Nous avons eu la chance d'avoir avec nous Pascal David dans l'équipe Badwater 2010. Pascal a ramené de cette course et des 10 jours du voyages des heures d'images dont il a extrait ce joli petit film de 13 minutes.
Un film fait dans l'esprit particatif de toute l'aventure. Du matériel de prise de vue prêté par Thierry Gentet de Mira Productions, des musiques concoctées et offertes par HelmutR et Oncle Jack, bref, l'éclate de A à Z...
Après tout ce temps, c'est toujours beaucoup d'émotion(s) pour nous à regarder ces images. Ca rappelle forcément de belles choses, parfois difficiles comme sur la seconde journée. A ne pas rater, les nombreux arrêts pour les soins du corps et de l'âme avec Nathalie et Philippe et surtout après 3'55 de film, la véritable escroquerie de notre aventure, les paroles de Philippe "Profite du petit air frais!..." Tu parles, il faisait alors une chaleur à mourir et seul un air brûlant traversait le paysage...
Lire la suite...Dans un moment de folie, j'ai accepté d'être meneur d'allure 9 heures. Objectif largement atteint et même dépassé puisque j'ai mis 9h37. Voilà, maintenant, passons aux détails en six tableaux. Sortez vos parapluies, sortez vos mouchoirs, servez vous une bonne mousse, buvez la à notre santé. Chut, ça va commencer...
Lire la suite...1er septembre : le retour sur Toulouse et au travail se passe bien. Millau arrive à grands pas. Ce sera mon 7eme et si tout se passe bien mon dernier. Me préparer correctement pour une telle course et mener de front vies familiale & professionnelle devient compliqué... J'ai fait de bonnes sorties "chez moi" à Lacanau sur des parcours de rêves. 28 ans que j'y cours et toujours autant de plaisir(s) et d'émotion(s). A chaque fois, j'y mesure la chance que j'ai à y courir libre, heureux, sans soucis et en bonne santé. Je pense aussi souvent à des amis, des parents qui sont partis ou loin et qui me manquent. Et puis toujours je me souviens de mon enfance à courir avec mon père que j'admirais plus que tout, qui courait des 100 kms... Son premier, c'était Belvès 77, j'allais avoir 10 ans et à son retour je me souviens qu'il avait pris un bain et que j'avais regardé "ce héros" avec les marques d'un bronzage à travers le maillot à résilles "Ron Hill" que tous portaient. Mes idoles s'appelaient Cottereau, Le Potier, Gennari, Brengues... J'avais l'impression que mon père revenait d'un endroit dangereux et incertain. J'en rêvais. Lire la suite...
Nombre d'entre vous doivent associer musique et course à pied. Pendant les sorties d'entraînement, parfois les courses des morceaux vous trottent dans la tête. A d'autres moments, vous êtes bien, vous écoutez un disque avec plaisir et vous surprenez vos pensées qui vous emmènent sur vos parcours favoris en courant avec une facilité déconcertante. Je suis comme vous et j'en ai usé.
De toutes évidences, musiques et course à pied ont ponctué, rythmé ma vie. A chaque période quelle soit triste ou heureuse est associée une musique, parfois une course ou un entraînement dont j'ai un souvenir précis. Inversement, à une course est associée une musique, un groupe, un chanteur ou une période.
Courir, marcher, se reconnecter revêtent une dimension salvatrice ces jours-ci. La période de confinement que nous traversons impose un cadre tout à fait inédit pour la grande majorité des pratiquants de la course à pied et ce quel soit leur niveau, leur engagement, leur passé sportif. Dans le strict respect des règles qui encadrent les sorties, le format imposé -1 heure à proximité du domicile- ne limite pour autant pas les bienfaits à tirer de cet espace de liberté.
Quelques trucs hérités de 45 ans de pratique de la course et surtout de l’expérience de courses d’ultramarathon notamment de 24 heures en circuit, des choses dérivées d’approches de visualisation et de méditation peuvent vous permettre d’optimiser cette heure de course à condition toutefois de clarifier quelques points.
Le soleil à l’ouest transperce la cime des arbres. Très bas, ses rayons se moquent de ma silhouette, projetant une ombre difforme et gigantesque. Le goudron brulant de la journée de canicule, rendu humide lors de la dernière averse, nous renvoie cette odeur caractéristique de l’été. Je cours depuis ce matin, plus de cent kilomètres déjà, je ne compte pas…
Mon équipe d’assistance veille sur moi. Régulièrement, un de ses membres court quelques kilomètres à mes cotés. Le souffle de ce compagnon de foulées est tout juste perceptible. Les regards, les gestes ont rendu toute parole inutile. Mes jambes tournent avec facilité. Mes muscles sont déliés. J’en oublie que je fais une course, qu’il s’agit de sport, peut être de performance. Mes yeux s’emplissent des paysages, mon cœur se gave de ce bien être. La conscience du bien être m’ouvre grandes les portes du bonheur.
Parce que courir est une chose simple qui doit rester source de plaisir et de bien être, il peut être intéressant de revenir à "l'origine".
Courir à l'instinct, courir un chemin, un paysage, un instant, une heure, une journée, courir longtemps, courir simplement, librement.
Le style libre, c'est tout cela. Alors pour que ça le reste, un petit guide du coureur sur le sujet.
Osez ce style libre !...
L’Histoire de l’Ultra, celle avec un grand « H », voilà la perspective effrayante qui se profile au bas de la page blanche virtuelle, électronique mais blanche qui me fait face. Pourquoi ai-je dit oui quand la rédaction d’Ultrafondus m’a proposé le sujet ? Pour me plonger dans les livres, des archives, le Web, pour chercher avec fièvre et terreur de l’inexactitude les récits des courses des années 1900 ? Pour vous assommer de chiffres, de kilomètres, de titres et autres championnats, vous assommer à vous en donner la migraine et les jambes raides ?
Non, j’abandonne… Je ne suis ni historien ni journaliste. Ce sont de vrais métiers dont je ne maîtrise aucun des contours du profil.
Cela aurait pu être une histoire sportive. Cela aurait pu être une performance physique. Cela avait l’apparence d’un projet sportif : trois ans de préparation pour la course réputée la plus dure au monde sur route, 217km avec la Death Valley, 4000m de dénivelé cumulé et 50°C à l’ombre.
Ce fut bien plus que ça. Un projet de vie, un groupe qui partage l’aventure avec des collégiens, des amis, des proches, avec l’Association Fanette. Au final la road movie californienne de gamins turbulents tous quadra ou quinquagénaires. Un voyage vers un essentiel qui ne fait pas oublier qu’il n’est pas l’essentiel mais qui laisse penser qu’il y aura eu un avant différent de l’après et surtout un pendant de grande saveur…
Sur la route de la Badwater 2010, la Mini Mil Kil (200km entre Rodez et Sète, 3200m de dénivelé positif cumulé) s'est imposée comme passage obligé par sa ressemblance à des milliers de kilomètres de la Death Valley. Et en cette fin août, la météo va être notre alliée. En faisant grimper très haut le mercure des thermomètres, elle va transformer ce qui aurait pu n'être qu'une simple balade en une véritable répétition générale, chaleur et difficultés du parcours comprises. Plus de 26 heures d'efforts vont couvrir de succès cette aventure partagée empreinte d'humanité et de bonheurs simples. Comme un rêve éveillé dans une nuit d'étoiles...
Lire la suite...Vous avez été curieux, vous avez lu, écouté, discuté des idées sur la course, sur votre idée de la course et de ce que vous voulez faire ? C'est parfait. Vous avez donc une idée même vague de la ou des théories de la course, de l'entraiment, de la programmation.
Dites-vous maintenant que cette théorie est une simple base. C'est votre base de départ sur laquelle vous allez maintenant bâtir puis développer votre propre pratique de la course. Et là, votre meilleur entraineur, c'est vous !
A présent que vous avez bien identifié vos motivations (voir clef n°1), que vous avez vu que vous saviez courir (voir clef n°2), vous pouvez collecter des informations, des conseils sur la façon de courir, les différentes façons de pratiquer…
Soyez gourmand d'apprendre et curieux de tout. Lisez sur Internet, dans les revues, les magazines.
Vous ne connaissez rien à la course ? Vous n'avez plus couru depuis des années ? Vous pensez ne plus savoir courir ? Une seule solution lancez-vous !
Si vous avez dépassé la quarantaine et fait peu de sport ces dernières années, demandez le feu vert à votre médecin tout de même. Pour tous, trouvez le moment propice, un endroit plat de préférence qui vous semble agréable et allez-y !
Vous voulez courir et y prendre du plaisir ? Bonne idée, c’est une bonne raison ou mieux, une bonne motivation. Et vous avez déjà clairement identifié votre objectif.
Car sur ce point vous devez être clair. Pourquoi vous lancer dans la course ? Si vous êtes déjà coureur, pourquoi vouloir courir plus ou plus longtemps ?
Je suis depuis mars 2018 ambassadeur de la marque Topo Athletic qui fabrique d'excellentes chaussures de running à "drop réduit", 0 à 6mm.
J'avais testé la Fly Lite avec succès et surtout beaucoup de plaisir lors des 100km de Pia en novembre.
J'ai donc récemment reçu une première dotation avec la version 2 de cette chaussure Fly Lite que j'aime beaucoup avec son drop de 3mm. Je ne manquerai pas de la tester intensivment très bientôt et de vous faire un retour d'expérience comme on dit dans le spatial.
Voilà bien logntemps que le site n'a pas été mis à jour. La faute à la vie en général et des priorités mises sur bien d'autres choses du quotidien.
Depuis que je travaille à Bruxelles, j'ai evidemment moins de place pour la course : peu d'espace pour courir, peu de temps, plus de fatigue et donc moins d'envie. Moins de disponibilité aussi pour écrire et mettre à jour le site. Une famille en expatriation demande pas mal de disponibilité et d'énergie.
J'ai bein fait quelques courses mais sans possibilité de performances. Et quand c'était l'objectif, il n'était pas atteint. J'ai aussi fait de bonnes conneries, comme ce trail de 76km peu technique où je me suis tordu la cheville au départ mais que j'ai couru néanmoins durant 7 heures ce qui m'a valu le résultat de la photo.
Lire la suite...Comment célébrer "dignement" un anniversaire des 50 ans qui vous travaille?
En courant un 100km, ceux du Spiridon Catalan en l'occurrence. Simple, non?
C'est donc ce que j'ai fait le samedi 4 novembre 2017. Au programme de ce jour, une température agréable, des organisateurs au petit soin, des copains retrouvés et croisés 20 fois sur cet aller-retour à courir 10 fois.
La terre, c'est le Paradis, le seul que nous ne connaîtrons jamais. Nous le comprendrons le jour où nos yeux s'ouvriront. Inutile d'en faire un Paradis, c'est le Paradis. Nous n'avons qu'à nous rendre dignes de l'habiter. L'homme nanti d'un fusil, l'homme qui a le meurtre dans le coeur est incapable de reconnaître le Paradis même si on le lui montre."
Henry Miller, Le cauchemar climatisé
courir : v. i., se déplacer en agitant les jambes ou les pattes comme pour marcher mais à vitesse plus élevée.
simplement : adv., de façon simple, facile à comprendre.
plaisir : n. m., sensation, émotion, agréable de satisfaction.
envie : n. f., besoin qu'on a le désir de satisfaire.
bien-être : n. m., sentiment de bonheur, d'aisance spirituelle.