Alimentation & hydratation : faites simple !

painManger et boire pendant un Ultra, un problème ? Pas du tout, je vous l'assure. Il suffit de faire simple. Simple et pratique. Voici dans les grandes lignes les recettes que j'applique avant, pendant et après les courses d'Ultra.

Au quotidien, je ne suis aucun régime particulier. Je mange de tout y compris de la viande, bidon-a-maindes produits laitiers... Je mange des choses que me font plaisir en privilégiant la variété et la nourriture de saison. Je bois également de tout en quantité suffisante mais raisonnable. Je veille à boire suffisamment entre les repas, à forcer lors de périodes d'entraînement chargé. Il m'arrive de boire de l'alcool : des bières et un peu de vin.
Voilà, rien de sorcier, c'est d'autant plus simple que Nathalie aime cuisiner et le fait super bien. J'attire votre attention sur le fait que le petit déjeuner est un gros repas pour moi.

Avant une course, je mange vraiment 100% plaisir. Je force un peu sur ce qui est riz, pâtes mais sans excès. Comme toute l'année, je ne néglige pas les fruits et les légumes et si c'est possible, je mange du poisson (saumon, flétan...). L'accent est mis aussi sur l'hydratation. J'évite les excitants et tout ce qui facilite les reflux gastriques (chocolat, oignons, échalotes,...) car avec le stress, ce phénomène est fréquent chez moi.

 

Le miel
Depuis la saison 2012, j'utilise un aliment magique, le miel. J'en laisse fondre une cueillère sous la langue lorsque je sens venir une hypoglycémie (sensation de froid, de frissons, impression de "flotter", de ne plus avori de force) ou que j'ai faim (sensation de ventre vide notamment). Peu de temps après avoir absorbé le miel, chose incroyable, les forces reviennent et la sensation de faim disparait.
Evidemment, si je n'ai rien mangé depuis un moment, je mange comme expliqué dans cet article...

En course, je fais simple et résolument "non synthétique" car je n'aime pas ça et je pense -mais cela n'engage que moi- qu'il s'agit surtout d'un énorme business (peut être n'ai-je simplement pas trouvé ce qui me convient...). Je varie entre le sucré et le salé tant pour le solide que le liquide. Je privilégie les choses simplesque j'aime : le pain est un pilier avec les fruits et les soupes par exemple. En général, j'ai une nature heureuse. Tout passe et je peux boire et manger ce qui me fait plaisir sans souci.

 

Pour vous simplifier les choses, voici grosso modo une shopping list des choses que je prévois, en fonction bien sûr du profil de course, des ravitaillements organisation prévus et selon que l'assistance est uatorisée ou pas :

Je mange régulièrement en petites quantités en prenant soin également de faire un apport plus consistant à mes heures habituelles de repas.

 

Le cas des produits "synthétiques"solide1
Par goût, je n'en consomme jamais ni sur de longues distances ni sur de courtes distances. Maintenant, pour un "top compétiteur" qui veut optimiser sa performance sur un format court de moins de 4 heures, ce type d'aimtentation peut avoir du sens. Mais je n'en suis pas convaincu...

Pour l'hydratation, je fais comme chaque jour que je cours. J'ai un ou deux bidons à main et je m'hydrate souvent en petites quantités.

 

Il s'agit de se faire confiance sur ce point et comme dans la gestion de l'effort, ce sont l'envie et le plaisir qui me guident. En toute simplicité...

Après la course, l'accent est mis sur la ré-hydratation. Je fais confiance à mon corps pour me guider dans les choix culinaires...

A retenir...

 

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