Ultr’Ardèche, analyse d’un ultra bonheur…
Le samedi 12 mai 2012, j’ai couru la première édition de l’Ultr’Ardèche, course de 212km sur route avec 4200m de dénivelé positif répartis sur 11 cols. C’est un format similaire à la fameuse Badwater qui a lieu chaque été dans la vallée de la Mort en Californie et que j’ai eu la chance de courir en 2010. Même format mais climat différent : chaleur écrasante et vent brûlant aux USA et températures contrastées et vent glacial sur les hauteurs ardéchoises, où la fameuse burle souffle fort fort.
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Naufrage à Millau 2003
1er septembre : le retour sur Toulouse et au travail se passe bien. Millau arrive à grands pas. Ce sera mon 7eme et si tout se passe bien mon dernier. Me préparer correctement pour une telle course et mener de front vies familiale & professionnelle devient compliqué... J'ai fait de bonnes sorties "chez moi" à Lacanau sur des parcours de rêves. 28 ans que j'y cours et toujours autant de plaisir(s) et d'émotion(s). A chaque fois, j'y mesure la chance que j'ai à y courir libre, heureux, sans soucis et en bonne santé. Je pense aussi souvent à des amis, des parents qui sont partis ou loin et qui me manquent. Et puis toujours je me souviens de mon enfance à courir avec mon père que j'admirais plus que tout, qui courait des 100 kms... Son premier, c'était Belvès 77, j'allais avoir 10 ans et à son retour je me souviens qu'il avait pris un bain et que j'avais regardé "ce héros" avec les marques d'un bronzage à travers le maillot à résilles "Ron Hill" que tous portaient. Mes idoles s'appelaient Cottereau, Le Potier, Gennari, Brengues... J'avais l'impression que mon père revenait d'un endroit dangereux et incertain. J'en rêvais.
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Petite histoire de l’Ultra ou l’éternel recommencement…
L’Histoire de l’Ultra, celle avec un grand « H », voilà la perspective effrayante qui se profile au bas de la page blanche virtuelle, électronique mais blanche qui me fait face. Pourquoi ai-je dit oui quand la rédaction d’Ultrafondus m’a proposé le sujet ? Pour me plonger dans les livres, des archives, le Web, pour chercher avec fièvre et terreur de l’inexactitude les récits des courses des années 1900 ? Pour vous assommer de chiffres, de kilomètres, de titres et autres championnats, vous assommer à vous en donner la migraine et les jambes raides ?
Non, j’abandonne… Je ne suis ni historien ni journaliste. Ce sont de vrais métiers dont je ne maîtrise aucun des contours du profil.
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